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LES NEWS DU SECTEUR
JARDIN |
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# n°14 # 11 juillet 2019 |
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ENSEIGNES ET MAGASINS |
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Les nouvelles alliances à l’achat : Botanic-Saisons&Jardins…
Après avoir tenté l’expérience du partenariat il y a quelques années,
Botanic et Saisons & Jardins ont déjà une histoire en commun. Aujourd’hui, face à un marché qui
se
concentre, l’enseigne de jardinerie naturelle (71 jardineries-animaleries ainsi que 44 animaleries
spécialisées sous enseigne Médor&Compagnie) et le groupement d’indépendants (28 magasins sur le
territoire français) viennent de signer une alliance dans le cadre d’une coopération à l’achat. Avec
cette alliance, les deux parties vont coopérer à l’achat pour le compte de 143 magasins, constituant
la totalité du parc des magasins du Groupe Botanic® et Saisons et Jardins®.Cette
organisation
positionne les deux enseignes en seconde place en termes de puissance d’achat sur le marché des
jardineries. « En unissant nos forces, nous souhaitons plus que jamais peser sur le marché du
jardin, tant sur le plan quantitatif que qualitatif », confie Christophe Potiez, Président de
Saisons & Jardins.
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…Et Sévéa-InVivo Retail
Signé le 28 juin, le partenariat à l’achat entre Sévéa et InVivo Retail
porte sur la négociation des tarifs des produits du manufacturé (animalerie, jardin, outillage,
décoration…) et du végétal, à compter des négociations commerciales 2020. Certains périmètres en
sont exclus, notamment la production végétale française, l’animalerie vivante et les produits à
marque propre. Sévéa compte 142 points de vente : 71 sous enseigne VillaVerde, dont 19 en Version
VillaVerde, 21 affiliés sous enseigne Baobab et 50 jardineries affiliées sans enseigne, dont 20 en
Belgique (CA 299 millions d’euros TTC, dont 185 pour VillaVerde).
Ce partenariat s’inscrit dans la suite logique de ce qui était en place depuis des années au travers
de l’accord sur les achats avec Mr. Bricolage, qui prend fin à la fin de cette année 2019. InVivo
Retail totalise 1 392 points de vente sous enseignes Jardiland, Gamm vert, Delbard, frais d’ici et
Bio&Co, dont 226 en succursales et 1 166 en franchise (CA 2,27 milliards d’euros TTC).
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Les bons résultats de Distrivert, filiale distribution de Triskalia
À l’issue de son assemblée générale du 21 juin, le groupe coopératif
Triskalia a dressé un bilan satisfaisant de l’année 2018. Parmi ses filiales, Distrivert, qui se
maintient dans un marché mature et météo-dépendant, et poursuit le développement de son réseau en
Bretagne, avec l’achat d’une plate-forme logistique à Rostrenen pour l’approvisionnement des
enseignes Magasin Vert et Point Vert, l’ouverture de nouveaux magasins (à Brest, Saint-Pol-de-Léon,
Guingamp, Saint-Gilles…), et le déploiement de l’enseigne Magasin Vert sur les sept jardineries
rachetées en Vendée. Pour ses trois métiers que sont l’agriculture, l’agroalimentaire et la
distribution, le groupe Triskalia a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires stable de 1,9 milliard
d’euros et effectué un plan d’investissement pour un montant de 63 millions d’euros.
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LE CHIFFRE DE LA SEMAINE |
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-4% en valeur pour le marché des produits pour jardin
« Le marché des produits pour jardin affiche une décroissance de -4% en
valeur, neutre en volume et génère 399Mio de chiffre d’affaires sur un total marché à fin Mai 2019
(YtD).
Les jardineries/lisa sont les premiers contributeurs à la décroissance du marché (-6% en valeur), à
l’inverse les GSB réalisent une belle performance et progressent de +3% en valeur.
En terme de catégories de produits, les supports de culture (53% du CA du marché) sont en croissance
de +5%, portés par les terreaux spécialisés mais surtout par les déco/paillages (+7% en valeur) qui
bénéficient d’un probable report d’achat suite à l’arrêt des désherbants de synthèse.
A l’opposé les produits phytosanitaires chutent de -20%, tendance expliquée par le contexte
législatif qui impacte fortement le segment des désherbants (-24% en valeur/ 44% du CA de la
catégorie).
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LA VIE DE LA FILIÈRE |
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Héloïse Gruger et Jeanne Defever rejoignent Val’hor
Val’hor a annoncé l’arrivée d’Héloïse Gruger, au poste de responsable
Administration & Affaires juridiques, et de Jeanne Defever, en tant que chef de projet Relations
presse & médias.
Issue d’une formation en droit, et précédemment juriste à la FNSEA, Fédération nationale des
syndicats d’exploitants agricoles, Héloïse Gruger succède à ce poste à Amélie Brouxel. Issue d’une
formation en communication et précédemment assistante au service presse du ministre de la Transition
écologique et solidaire, Jeanne Defever renforce l’équipe « actions » de Val’hor. La délégation
générale de l’interprofession est désormais composée de 11 permanents, qui assurent la mise en place
et le suivi quotidien des actions décidées par les dix familles professionnelles en conseil
d’administration, au bénéfice des 53 000 entreprises de la filière.
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Etiquetage des miels pour une plus grande transparence
Dès 2016, l’Union Nationale de l’Apiculture Française, en lien avec
l'association "UFC Que Choisir" demandait au gouvernement une plus grande transparence en matière
d’étiquetage des miels : campagne nationale, pétition, appel de parlementaires du Comité de Soutien
des Elus à l’Abeille et aux Apiculteurs qui soutenaient ce combat, pour mettre fin à l’opacité des
miels de mélange. Un récent sondage IFOP commandé par l’Union Nationale de l’apiculture Française et
Agir pour l’Environnement révélait d’ailleurs que 94% des Français étaient favorables à une
transparence totale sur les pays d’origine des miels composant leurs pots de miel. En effet jusqu’à
ce jour, la réglementation n’obligeait pas les négociants de miels à renseigner les consommateurs
sur l’origine des miels issus de mélange. En toute opacité, ces miels étaient étiquetés « Origine
UE/non UE », ce qui ne veut strictement rien dire !
Une concurrence déloyale pour les producteurs français, la France important 80% des miels qu’elle
consomme de certains pays d’origine pratiquant des prix anormalement bas, à commencer par la Chine,
souvent épinglés pour des fraudes d’ajout de sirop de sucres…
Le projet de décret annoncé aujourd’hui par le gouvernement est donc une belle avancée pour les
consommateurs et les apiculteurs français. Désormais les miels issus de mélanges de miels provenant
de plusieurs pays, commercialisés en France, devront préciser sur leur étiquetage la liste
exhaustive des pays d’origine des miels les composant, par ordre pondéral décroissant. Les pays dont
sont originaires plus de 20% des miels du mélange seront également mis en évidence, en caractère
gras ou souligné, pour renforcer leur visibilité par le consommateur.
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